Agathe, cheffe de projet dans l'évènementiel engagé

Sériale-sportive engagée, Agathe est une pile d’énergie (renouvelable !). Au cœur de l’écosystème des parties prenantes de l’impact, elle travaille en équipe à animer un réseau d’acteurs qui se bougent pour accélérer la transition.

À l’occasion du nouveau classement ChangeNOW les Echos START, nous l’interviewons sur son rôle de cheffe de projet, son parcours et ses rêves ! Spoiler alerte : les rêves, ça peut changer…

Ce que l’article ne dit pas ? C’est une danseuse hors pair qui balaie tout sur son passage de dancefloor ! 😇

Peux-tu te présenter ? Quel est ton métier à ChangeNOW et quel a été ton rôle sur la sortie de ce classement ? Avec qui as-tu travaillé ?

Je suis Agathe, je suis arrivée à ChangeNOW en janvier dernier et j’ai plusieurs casquettes. Je suis dans le département écosystème qui a pour but de créer des synergies entre les acteurs structurants de l’impact, quelle que soit leur forme (ONG, associations, institutions…). L’objectif, c’est de fédérer à toutes les échelles pour créer plus de force et de valeur aux actions & événements portés pour accélérer la transition écologique. Mon métier consiste donc à faire de la création et animation de réseau, tout en faisant de la gestion de projet transverse. Je travaille notamment sur le programme explorateurs, la Job Fair de l’Impact, et le Classement des Écoles que nous venons de sortir. Mon rôle, c'est de coordonner toutes les parties prenantes : les écoles qui répondent, le cabinet Deloitte qui audite et note, les Echos START qui publient les résultats et la campagne de com.

Tu es arrivée après le lancement et tu as travaillé sur cette deuxième édition : c’était un défi de reprendre le flambeau et d’ancrer le classement dans le temps. Quels sont tes gros apprentissages et quelles sont les grosses évolutions ?

Déjà, nous avons eu plus d’écoles répondantes. 14 nouvelles écoles d’ingénieurs, et des écoles de commerce telles que HEC ou l’EDHEC. C’est le signe que les écoles se sentent de plus en plus concernées, et sont prêtes à intégrer de nouveaux indicateurs dans leur manière d’être regardées. De notre côté, nous avons aussi ajusté le formulaire pour vraiment aller au-delà des cursus « durables » et mesurer l’ensemble des blocs de formation « classiques ». Par ailleurs, on se rend compte que d’une année à l’autre, la mesure d’Alumni dans l’impact est meilleure. Ça fait bouger les lignes.

Penses-tu qu’un classement peut-il changer le monde de l’enseignement ? Quelle est l’intention derrière cette opération ?

Je pense que notre classement peut accompagner le changement ! Il donne un référentiel de l’état d’avancement collectif, ainsi qu’une grille de lecture sur la marge de progression individuelle. Chaque école répondante a un vrai rapport complet sur sa notation qui a vraiment vocation à les aider à s’améliorer. Et une note, c’est forcément une motivation supplémentaire pour faire des efforts ! En parallèle, la promesse est évidemment d’aider les étudiants à faire leurs choix de formation.

Quels sont les indicateurs mesurés et comment le classement est-il établi ?

Les données sont mesurées sur 6 critères

  • la densité des sujets sociaux & environnementaux dans les troncs communs
  • le réseau diplômés : y’a-t-il des associations de diplômés engagés, combien d’alumni qui travaillent à accélérer la transition ?
  • la stratégie durable de l’établissement : tri, biodiversité, énergie
  • la diversité & l’égalité des chances à l’entrée : répartition femme/homme dans les enseignants comme les élèves, la présence d’élèves boursiers…
  • l’implication des associations étudiantes et les moyens donnés à ce qu’elles existent
  • l’excellence académique et l’employabilité 

Les écoles d’ingénieurs et de commerce sont deux cursus élitistes et peu représentatifs de « la jeunesse » étudiante : pourquoi ce choix ? Quelle ambition derrière ?

Notre but, c’est d’embarquer un maximum d’organismes ! Mais le fait est que les écoles de commerce et d’ingénieurs sont les plus habituées à répondre aux classements, et elles ont même des ressources dédiées à l’exercice. Ce n’est pas toujours le cas pour les écoles de communication, de design et d’architecture à qui nous avons pourtant écrit. De même pour les universités, difficile d’uniformiser un classement pour des formations aussi diverses. On va donc travailler avec les responsables de formation pour continuer à cranter sur ce sujet !

Aurais-tu personnellement aimé un classement comme ça quand tu étais étudiante ? Pourquoi ? Quand as-tu eu ton « déclic » ?

J’ai fait mon bachelor en Angleterre et l’approche « esprit critique » est encore plus développée là-bas donc j’y étais déjà vigilante. Mais si je devais reprendre un master en France, je serais contente d’avoir cette grille de lecture ! La question de mon métier s’est posée à moi lorsque j’ai terminé mes études et que je me suis demandée : à quoi je vais « donner » mon énergie ? Je suis très sportive, donc mon rêve le plus grand était de bosser pour les JO de Paris 24. Mais avec ma pratique sportive, je passe mon temps dans la nature, et comme on protège ce qu’on aime et ce qu’on connait : j’ai forcément envie de la protéger ! Alors je me suis autorisée à changer de rêve. Aujourd’hui, je travaille avec des gens passionnés et passionnants, je nourris ma curiosité et je me sens utile. C’est ma manière à moi de lutter contre l’anxiété !

Envie de poser d’autres questions à Agathe sur son parcours ? Écrivez-lui ici !

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